F.A.Q

Comment choisir sa chaussure de randonnée ?

La randonnée permet de découvrir la nature dans toute sa splendeur. Cette activité fluidifie la circulation sanguine, tonifie les muscles, renforce les capacités respiratoires et raffermit les relations entre les proches. Une sortie en plein air est également une bonne occasion pour se ressourcer et faire le point.

Quel que soit le parcours ou la durée, utiliser un équipement approprié est indispensable. Plus de 35 ans après sa mort, la phrase de Pierre Dac, le célèbre humoriste, reste pertinente. « Pour la marche, le plus beau chapeau du monde ne vaut pas une bonne paire de chaussures. »

Aujourd’hui, plusieurs marques sont présentes sur ce créneau porteur. Elles proposent des modèles adaptés aux différentes pratiques. Quels critères privilégier au moment du choix ? Faisons le point.

Une chaussure, une pratique : comprendre l’offre disponible

La randonnée regroupe plusieurs disciplines : marche, trekking, alpinisme ou encore trail. Une bonne paire de chaussures de marche élimine les maux de pieds et optimise la performance. Il est alors important de connaître les caractéristiques recherchées pour chaque activité.

Les chaussures de courtes randonnées se démarquent par leur polyvalence. Elles offrent une bonne adhérence, favorisent l’évacuation des transpirations et garantissent une excellente accroche. Elles conviennent pour les trajets de quelques jours, comportant un passage en moyenne montagne.

Les chaussures de grandes randonnées assurent une meilleure protection. Les fabricants renforcent notamment les zones sensibles, ils améliorent le confort grâce à un meilleur système d’amortissement. Bref, ces modèles supportent les conditions extrêmes.

La chaussure de montagne se démarque par ses caractéristiques spécifiques. Les fabricants ont conçu des versions spéciales, ils mettent l’accent sur la rigidité et l’imperméabilité. Ces modèles se distinguent par la possibilité d’ajouter des crampons.

Une combinaison de qualité est recherchée pour le trail. Des chaussures légères et respirantes sont appropriées. Elles doivent amortir les pas et offrir une excellente accroche.

Connaître les matériaux optimise le choix

Cuir, plastique, tissu synthétique, membranes technologiques… les marques utilisent de nombreuses matières pour fabriquer leurs chaussures de marche homme.

Le cuir, une valeur sûre

Le cuir est recherché pour sa souplesse et sa résistance. Il résiste aux frottements et optimise les performances dans les parcours techniques. Néanmoins, son imperméabilité est plutôt moyenne. Heureusement, les fabricants utilisent plusieurs astuces pour améliorer cet aspect.

Le suède et le nubuck sont issus d’un sablage intérieur et extérieur du cuir. Le processus améliore la finesse et la respirabilité. Toutefois, cette transformation entraîne une légère diminution de la résistance.

Le prix du cuir synthétique est plus abordable. Cependant, sa performance est moins bonne comparée à la version naturelle.

Les matériaux synthétiques apportent un réel plus

De nombreuses chaussures d’alpinisme sont entièrement composées de plastique. Les fabricants l’utilisent également pour renforcer les parties sensibles telles que les orteils, les talons et les zones latérales. Cet élément renforce la rigidité et l’imperméabilité.

Les marques placent des membranes performantes entre les deux couches de la tige. Elles améliorent l’imperméabilité et surtout, elles facilitent l’évacuation de la transpiration de manière à ce que les randonneurs puissent enchaîner les kilomètres, sans être gênés par la sudation.

Les différentes caractéristiques techniques à vérifier

La hauteur de la tige

Les marques trois types de modèle sur le marché, les chaussures à tige haute, basse ou moyenne. Le niveau de protection varie en fonction de la hauteur. Les tiges hautes couvrent beaucoup plus de zones, elles sont plus rigides et assurent ainsi une meilleure protection.

Les modèles à tige haute sont alors recherchés quand le parcours requiert une protection importante et une très grande stabilité. Ils réduisent les risques d’accident comme les entorses, les foulures, les coupures et les foulures. Par ailleurs, elle est indiquée quand vous transportez une charge importante, le parcours est technique ou pendant de très longues séquences.

La semelle, un élément central

Les semelles sont souples ou rigides. Les premières se déforment lorsqu’elles subissent une pression tandis que les secondes résistent à la torsion. Cette différence se ressent au niveau du maintien et de la protection. La deuxième catégorie est plus performante sur ces deux points.

Les randonneurs recherchent surtout trois qualités : adhérence, accroche et amorti. Les gommes tendres garantissent un excellent amortissement, elles épousent aussi le sol. Cependant, leur usure est plus rapide.

Une semelle adaptée au programme

Il est mieux de sélectionner une chaussure dotée d’une semelle souple lorsque le dénivelé est faible. Ce choix améliore le confort et la légèreté. En revanche, les versions à semelle rigide conviennent aux terrains difficiles, la montagne et le port de charges plus lourdes. Une rigidité insuffisante augmente les risques de fatigue, car la compensation musculaire est beaucoup plus importante.

Les semelles rigides renforcent les appuis, augmentent la force et offrent une meilleure protection. Bien entendu, elles sont plus lourdes. Toutefois, les fabricants ont réussi à les rendre plus légers grâce à l’adoption de nouvelles technologies.

Exploiter au mieux les qualités de la semelle

Les crampons profonds et sculptés favorisent une meilleure accroche sur les terrains mous comme la neige, la boue et le sable.

Si le parcours est plus dur, les sentiers, les roches et les pierres par exemple, il est mieux de prioriser l’adhérence en privilégiant la largeur des crampons.

Les semelles plates garantissent une excellente stabilité tandis que les modèles relevés à l’avant et à l’arrière sont plus performants, mais ils sont plus instables.

Des semelles intérieures adéquates

Les semelles intérieures jouent un rôle essentiel. Elles renforcent l’amortissement des chocs et réduisent la fatigue. Comme les qualités recherchées pour l’hiver et l’été sont différentes, les spécialistes préconisent l’achat de deux semelles intérieures. En cas de douleur persistante, il est peut-être mieux de consulter un podologue.

Des chaussures adaptées aux conditions climatiques

Des pieds mouillés constituent un énorme risque, elles diminuent la température corporelle et sont très inconfortables. Ils accélèrent également l’apparition des ampoules et des mycoses.

Quand le temps est à la fois chaud et sec, il faut mettre l’accent sur la respirabilité. Une chaussure ayant une tige basse est plus appropriée.

Si le temps est chaud et humide, la polyvalence est le principal critère de choix. Les modèles pourvus d’une membrane technique sont à la fois imperméables et respirants.

Pour les temps froids et humides, une excellente imperméabilité est requise. Cette qualité est indispensable lorsque le parcours est plus long.

Une chaussure, un randonneur

Une bonne pointure est indispensable

Des chaussures trop larges augmentent les risques d’ampoules, réduisent les sensations et contribuent à un mauvais équilibre. Les pieds souffriront énormément si les chaussures sont trop petites.

Il est recommandé de prendre une paire plus grande que ses chaussures quotidiennes. Les pieds gonflent énormément sous l’action combinée de la chaleur et de la circulation sanguine. Cette précaution est valable pour tous les modèles. Un point supplémentaire n’est pas exagéré. Néanmoins, un demi-point suffira si les chaussures sont plus souples.

Un petit mot sur la morphologie

Généralement, les pieds féminins sont beaucoup plus fins. Toutefois, certains hommes ont un pied similaire, des femmes possèdent également un pied plus fort. Les fabricants proposent des modèles différents pour mieux prendre en compte ces caractéristiques. Les chaussures randonnée homme et femme sont bien conçues.

Comment essayer les chaussures ?

Essayer une chaussure de randonnée en début de soirée est conseillé dans la mesure où les pieds seront gonflés à ce moment. Durant le test, il est important de ne pas trop serrer. Parvenez-vous à bouger vos orteils de droite à gauche ? Le reste de votre pied est-il bien maintenu ou bouge ?

Il est indispensable d’effectuer quelques pas. Une astuce consiste à avancer les pieds. Si l’espace disponible à l’arrière suffit pour un doigt, vos orteils ne seront pas gênés pendant les descentes. Vous pouvez aussi toucher le sol avec la partie avant de votre chaussure. Si vous ressentez une douleur aiguë, elles sont trop petites.

Bien choisir ses chaussures de randonnée

Une paire adaptée au parcours et à votre pied est primordiale. Des modèles polyvalents figurent parmi les chaussures randonnée Salomon. Si vous passez la majeure partie de votre temps sur un circuit particulier, en haute montagne par exemple, acheter une chaussure spécifique à cette pratique est plus judicieux. Enfin, en plus des critères techniques, se faire plaisir est essentiel. Vous pouvez choisir la couleur et le design en fonction de vos goûts.